Le Labyrinthe

Ce lieu est constitué par une succession de murs formant un réseau inextricable de sentiers, de galeries aménagées de telle sorte qu’une fois engagé à l’intérieur, il faut en trouver l’unique issue.

Durant le trajet, le promeneur est obligé de se baisser pour passer sous des arcades de buissons épineux, de se faufiler dans un étroit boyau de pierres, de s’agenouiller, d’escalader et de s’accrocher à un talus ou à une paroi. Le parcours de ces méandres rend le trajet plus long, et la sensation de distance et de désorientation plus intense.

C’est là que l’aventure commence vraiment. En effet, le Congo, espace encore habité et dompté (case – escalier- Totem...), la Savane fluide et ondoyante mais toujours appropriée par l’homme (cases alignées – population végétale basse) sont autant de lieux préparant le « voyageur » à des émotions fortes.

C’est l’espace tampon, entre la route et la ville. L’introduction, c’est comme le bateau sur lequel on embarque et qui nous mène vers des contrées lointaines à découvrir. Le labyrinthe c’est ce premier contact avec une terre inconnue, le promeneur est un peu ému, perdu, à l’écoute de la nouveauté et des chants d’oiseaux.

Quand on sort du labyrinthe, on a l’impression de retrouver le calme après la tourmente et bon voyage à travers les autres jardins.